Avec notre bureau de bruxelles,
C'est une « période à haut risque » qui s'ouvre en République démocratique du Congo (RDC) après l'échec des dernières négociations, hier. Ces mots sont de la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Les autorités congolaises doivent assurer « le strict respect des libertés fondamentales, faire preuve de la plus grande retenue et s'abstenir de tout usage disproportionné de la force » dans leur réaction aux manifestations, poursuit-elle.
Quant aux acteurs de l’opposition, ils doivent se montrer « responsables en assurant le caractère pacifique de leurs actions ». Elle insiste : un accord reste à portée de main. Celui-ci doit être inclusif pour permettre la tenue d'élections transparentes et crédibles dans les plus brefs délais.
« L'absence d'accord pourrait affecter les relations entre l'UE et la RDC », peut-on lire dans le communiqué. Sept hauts responsables du régime Kabila ont été sanctionnés par les Européens lundi dernier. Une liste qui pourrait être étendue en cas de nouvelles violences, menace-t-on ici à Bruxelles.