Le défi de la lutte contre la pauvreté reste immense au Burkina : les infrastructures, dans tous les domaines, travail, santé, éducation, transports, sont défaillantes. Voilà pourquoi le plan initié par les autorités burkinabè en 2016 est ambitieux.
Il s'appuie sur le programme « La vision Burkina 2025 » du président Roch Marc Christian Kaboré et sur les agendas internationaux de développement durable.
Ce plan prévoit de réformer l’administration pour améliorer la gouvernance, renforcer le capital humain en facilitant l'accès des femmes et des jeunes à l'emploi. Adapter l'offre de formation et dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et l’emploi en les modernisant : l'agriculture bien entendu qui contribue à hauteur de 40% au PIB, mais aussi les industries de transformation et les services.
Un programme coûteux
Pour atteindre ses objectifs, le gouvernement a besoin de 23,5 milliards d'euros. Quinze seront financés par l’Etat burkinabè. Le reste, soit 8,5 milliards d’euros, doit être couvert par l’épargne nationale, des emprunts obligataires et la participation des bailleurs de fonds.
Les partenaires techniques et financiers se sont donné rendez-vous le 7 décembre à Paris sous l'égide de la Banque mondiale. Le lendemain, ce sera au tour du secteur privé de rencontrer le gouvernement burkinabè. Car une partie du plan de développement s'appuie sur des partenariats public-privé.