Cultiver des tomates, salades, choux ou autres légumes dans les écoles, sur sa terrasse ou sur son balcon est possible grâce à la technique du jardin hors sol. Nous sommes en présence de sacs vides recyclés contenant de la fumure organique et des cailloux. C’est le jardin hors sol que présente fièrement Naba Kango, un chef coutumier.
« Il faut un mélange de fumier organique avec la terre (une brouette et demie), un seau de cailloux pour filtrer et permettre l’arrosage. On n’a pas besoin de l’eau du robinet pour arroser ; on utilise les eaux usées qui n’ont pas de détergents ou de l’huile », dit-il.
Afin de venir à bout de la famine en milieu rural, les techniciens de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles ont développé plusieurs variétés niébé dont le célèbre komssaré.
« Si vous voulez manger du haricot vert en saison hivernale, vous semez le komssaré. Au 35e jour, vous récoltez le komssaré niébé vert et vous mangez votre haricot vert. Si vous voulez le manger en petits pois, vous attendez le 55e jour après l’avoir semé. Et si vous attendez le 77e jour, vous retrouvez votre niébé habituel et vous mangez votre niébé », souligne de son côté Leopold Zinsone, coordonnateur technique de l’Association pour le transfert de technologie de la recherche agricole.
Dans un contexte où les pluies se font de plus en rares, de nombreux chercheurs burkinabè exposent, à ce forum, plusieurs solutions d’adaptation face aux effets néfastes des changements climatiques.