avec notre envoyée spéciale à Ouagadougou, Carine Frenk
Des stands spécialisés pour les enfants, il n’y en a pas beaucoup au SIAO. Jonas Kisbédo fabrique de petits jouets en bois. « Des girafes et les éléphants en calebasse et les petits puzzles marchent bien », explique le créateur. Et les enfants sont de bons clients pour les artisans car ils sont tentés par tous les jouets mais les parents doivent choisir.
Sylvestrine Tsibila vient de Pointe-Noire au Congo. Elle fabrique des poupées, des mobiles, des guirlandes. « Avec des bouchons on peut faire des tortues, avec des fils en raphia on peut faire des guirlandes… ». Ou comment créer avec des éléments naturels comme des graines ou des matériaux de récupération et échapper au tout plastique.
Mais ce qui semble surtout faire le bonheur des plus petits, ce sont les barbes à papa. Et cette année, curieusement, les vendeurs se sont démultipliés dans le village du SIAO pour le plus grand bonheur des enfants et aussi des mamans gourmandes.
Des budgets limités pour les familles
Mais les budgets familiaux ne sont pas extensibles ! Certains viennent avec un budget pré-établi, comme ce Nigérien qui est venu avec un budget de 200 000 FCFA (300 €) soit un an d’économie, ou encore cette femme qui vient avec juste 20 000 FCFA dans son sac pour ne pas être tentée par des dépenses inconsidérées pour le budget familial, « parce que tout est beau ». D’autres non.