Il y a deux mois et demi c’était un terrain vague. Jusqu’à 1 000 ouvriers ont travaillé de jour comme de nuit sur ce chantier, dans la précipitation. Aujourd’hui les bâtiments flambants neufs s’élèvent sur 2,5 hectares de terrain, comme l’explique Ntsoa Randriamifidimanana, nommé maire du Village de la francophonie : « En fin de compte, il y a deux parties : le village où on hébergera tous les pays qui sont de l’OIF, des restaurants aussi, et dans la deuxième partie il y aura les boxes des artisans. »
Pour le marché artisanal, 98 boxes ont été construits. Côté Village de la francophonie, neuf grands bâtiments climatisés attendent les pays qui ont répondu présents. « Par exemple, poursuit Ntsoa Randriamifidimanana, le Maroc a pris 22 stands, c’est un bâtiment en entier. La France a pris dix stands. »
Après le sommet, le site deviendra un centre d’exposition destiné à accueillir des salons et des foires. Mais en dehors de la Seimad, entreprise immobilière publique qui est en charge des travaux, on ne sait toujours pas qui fera partie du consortium qui aura la gestion du lieu, ni d’ailleurs qui, public ou privé, a investi et combien dans ce projet. Comme pour les autres opérations liées à la préparation du sommet de la Francophonie, les questions de financement et de gestion des marchés restent opaques.