Les experts n’ont pas trouvé de débris suffisants de l’engin explosif pour permettre de déterminer sa nature ou d’avancer une hypothèse sur les auteurs de cet acte qui ont pu accéder librement au site. Joint par téléphone, le ministre de la Défense, le général Béni Xavier Rasolofonirina, qui est en charge de la sécurité pour le sommet, prend l’événement au sérieux. C‘est l’image de Madagascar qui est en jeu face à la communauté francophone.
Le ministre se veut toutefois rassurant : policiers, gendarmes et militaires sont « hyper entraînés » selon ses termes. Un maximum d’effectifs sera déployé dès l’arrivée des premiers participants, au moins 5 000 hommes, selon Hugues Ratsiferana, président du Comité national d’orientation du sommet. Lui aussi veut calmer les inquiétudes. « Il y a quelques troubles de la sécurité, mais tous les sites sont verrouillés, même les nouvelles routes sont pratiquement sanctuarisées », affirme-t-il.
Et Madagascar a pu compter sur l’aide bilatérale de pays comme la France, le Canada ou l’Egypte pour les formations de ses éléments et même de pays voisins hors francophonie, pour compléter les moyens des forces armées.
Enfin, même les citoyens seront mobilisés à travers des associations communautaires dans les quartiers de la capitale pour recueillir des informations et prévenir toute entrave à la sécurité.
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