Dans la ville de Kinkala, située à près de 70 kms de Brazzaville, le gouvernement congolais et les agences onusiennes sont venus lancer la mission humanitaire conjointe d'évaluation de la situation du Pool.
« Les opérations militaires qui se déroulent dans le Pool ont occasionné une situation humanitaire préoccupante », indique la note de présentation de cette mission dont Antoinette Dinga-Dzongo, ministre en charge de l'action humanitaire précise les objectifs :
« Nous avons convenu d'une mission conjointe pour faire l'évaluation ; l'évaluation des besoins, l'estimation du coût, et ensuite nous allons préparer une réponse appropriée qui correspond à la situation ».
Anthony Ohemeng-Boamah, coordonnateur résident des Nations unies au Congo a participé au lancement de la mission.
« Le système des Nations unies a toujours travaillé dans le Pool : on a encore des projets dans le Pool. Donc, parfois il s'agira juste de remodeler des projets existants pour répondre à certains besoins identifiés », a-t-il dit.
La mission va concerner plus la partie ouest du Pool. Sur l'axe Brazzaville-Kinkala à l'exception de Soumouna, bastion du pasteur Ntumi qui n'existe plus que de nom, les populations des autres localités exercent leurs activités comme si rien ne s'est passé.