Municipales au Burkina Faso: scrutin test pour les «blaisistes» du CDP

Fin de la campagne électorale pour les élections locales. Après deux semaines de campagne, c’est ce dimanche 22 mai que les Burkinabè parachèveront le long processus électoral entamé sous la transition. Des élections très attendues par les populations, car elles permettront l’installation de nouveaux maires après la dissolution des anciens conseils municipaux. Une occasion qu’entend saisir la nouvelle opposition pour rebondir.

Le parti de l’ex-président Blaise Compaoré va à ces élections municipales avec plus de sérénité. Les différents candidats proposés par le parti n’ont pas été exclus comme aux dernières élections législative et présidentielle. «Personne n’a été recalé, sauf pour des questions techniques», souligne le président par intérim du parti. Selon Achille Tapsoba, le défi du CDP est redevenir la première force politique du pays ou tout au moins, que toute l’opposition politique le soit. «Nous craignons seulement les fraudes et les achats de vote», s’inquiète Achille Tapsoba.

Tous les anciens maires d’arrondissement des villes de Ouagadougou et Bobo Dioulasso, restés fidèles au Congrès pour la démocratie et le progrès prennent part à ces élections locales. «Nous sommes en passe d’occuper le terrain», dit avec conviction un candidat à ces élections.

Les partis de l’opposition réunis autour du chef de file, ont noué des alliances dans certaines municipalités pour présenter des candidatures communes. L’objectif principal des partis de l’ancienne majorité, sous Blaise Compaoré, c’est la reconquête maximale de mairies afin d’aborder en toute quiétude la présidentielle de 2020. Mais face à eux, il y a le parti au pouvoir et ses alliés, pour lesquels les batailles électorales n’ont aucun secret.

Partager :