Ils sont quatre détenus par les services de renseignements depuis presque trois semaines. Darryl Lewis, employé par une sécurité privée américaine, a pu recevoir la visite de représentants des Etats-Unis mais les trois Congolais, eux, n'ont parlé à personne.
Ni leurs avocats ni leurs familles n'ont été autorisés à les voir. Les services de renseignements interdisent toutes les visites. Pourtant, une procédure judiciaire est en cours. Les trois Congolais sont accusés d'avoir voulu recruter et entraîner des mercenaires. Mais leurs avocats démentent, assurent qu'ils n'étaient pas armés et qu'ils sont juste des collaborateurs de Moïse Katumbi.
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Deux d'entre eux, Franck Mwashila et Sefu Idi sont des gardes du corps de l'opposant. Le troisième, Yannick Kibinda, est l'un des responsables des supporters du Tout-puissant Mazembe, le célèbre club de foot dont Moïse Katumbi est le président.
Les trois accusés congolais ont entre 30 et 40 ans et leurs avocats s'étonnent beaucoup de leur transfert à Kinshasa. Selon eux, il n'y a aucune raison légale de ne pas les juger à Lubumbashi, là où ils résident, là où se trouvent leurs familles et là où se sont déroulés les faits qu'on leur reproche.