Hamidou Buba, Musa Buba et Ali Idrissa se sont rendus en se présentant comme
des chefs de second rang. Ils seraient en charge notamment de logistique. Les autres membres présumés eux ont reconnu être des combattants.
Selon Sani Usman, le porte-parole de l'armée nigériane, ces suspects auraient concédé avoir participé à plusieurs attaques de villes et villages. L'opération « Répression », nom de code de l'offensive sur Sambisa, aurait mis en fuite plusieurs
cellules d'insurgés dans le sud du Borno. A chaque fois ces insurgés abandonneraient sur le terrain véhicules, mais aussi armements, munitions et aussi vivres.
Un bataillon de soldats nigérians aurait libéré 35 civils prétendant avoir été otages du côté de Balaganje. Parmi eux, 22 enfants. A quelques jours du sommet de la Commission du bassin du Lac Tchad consacré à la sécurité, le Nigeria avance ses pions.
Son armée est lancée dans une course contre la montre. Avec un but : reprendre le plutôt possible le contrôle de la forêt de Sambisa, fief présumé d'Abubakar Shekau et ses hommes.