Riek Machar est encore à Addis-Abeba. Le leader de l'opposition et nouveau vice-présidentattend toujours que les conditions soient réunies pour signer son retour dans la capitale sud-soudanaise.
« Il faut d'abord que les conditions sécuritaires soient réunies. Juba sera démilitarisée. Nous concernant, nous allons ramener nos troupes, alors je pourrais rentrer à Juba. Nous avons demandé à la communauté internationale de nous assister pour ramener les troupes de l'Etat du Nil supérieur vers Juba : cela sera la base de la police commune intégrée », a déclaré Riek Machar.
« Ma nomination n'est pas un cadeau ! »
Renouer les relations avec un ancien rival n'est pas une mince affaire : « J'ai essayé de l'appeler deux fois le jour où il m'a nommé. Sans succès. Mais j'irai, même si je ne lui ai pas encore parlé. Nous allons construire un rapport de confiance afin de mettre en œuvre l'accord. Ma nomination n'est pas un cadeau ! »
Riek Machar a poursuivi : « Une fois le gouvernement formé, la création de 28 Etats sera suspendue. Nous discuterons et si nous sommes d'accord sur le nombre d'Etats, nous l'inscrirons dans la Constitution. Si nous ne trouvons pas d'accord, dans un délai d'un mois, nous retournerons aux 10 Etats existants. »
Malgré un accord de paix signé en août dernier, les combats n'ont jamais cessé au Soudan du Sud.