Soudan du Sud: pour Roland Marchal, «c'est le meilleur accord qu'on pouvait obtenir»

Au Soudan du Sud, l'accord de paix pour mettre fin à la guerre civile qui déchire depuis 2013 a enfin été signé. Sous la pression internationale, le président Salva Kiir a finalement signé cet accord, mais exprimant de «sérieuses réserves». Des réserves qui portent notamment sur la démilitarisation de la capitale, Juba et sur le partage du pouvoir avec les rebelles. L’ancien vice-président Riek Machar, chef des rebelles avait lui déjà parapher l'accord le 17 août. Le Soudan du Sud est le plus jeune pays du monde, devenu indépendant en 2011. Les combats qui opposent les camps de Salva Kiir et de Riek Machar ont fait des dizaines de milliers de morts. Quelque 2.2 millions de personnes ont fui leurs foyers. Pour analyser les chances d'application de cet accord, Roland Marchal chercheur sur la corne de l'Afrique au Céri, Centre d'études de relations internationales est notre invité.

« La signature montre que les deux groupes sont sensibles à la pression internationale. Il faut voir dans la décision du président Salva Kiir de signer un énorme bras de fer avec les Etats-Unis qui a été gagné par John Kerry... »

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