De larges applaudissements ont accueilli Yoweri Museveni. Mais la soirée a été plus difficile pour lui, obligé de respecter le temps imparti par les journalistes animant le débat. « Malheureusement je vais devoir m’arrêter là. C’est une question de temps. Vous voyez, c’est le problème du débat », s’est exprimé le président.
Les candidats ont répondu chacun leur tour aux questions, sans réellement interagir entre eux. Seul point de discorde entre les candidats : l’intervention de l’Ouganda en RDC.
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« Je pense qu’il était possible d’engager les Congolais aux côtés des Ougandais pour aboutir à des accords négociés qui n’impliquaient pas le type d’opération et qui a été nettement engagée par le gouvernement », a affirmé Kizza Besigye, opposant historique du Forum pour le changement démocratique (FDC). En réponse, le président Toweri Museveni a rétorqué : « Je rejette ce que ce candidat a dit. C’est faux. Nous sommes intervenus au Congo pour notre propre sûreté. »
Différentes thématiques ont été abordées, mais le comportement de Museveni a été vivement remarqué : le président s’est mis au même niveau que les autres prétendants à la présidence, la première fois en trente ans qu’il se prête à ce genre d’exercice.