« Le pouvoir de Yoweri Museveni a longtemps reposé sur la victoire dans la guerre civile et le fait qu’il ait apporté la paix. Cette paix est très ambigüe parce qu’il n'a apporté la paix que dans le Sud, et il faut attendre 2005 pour que la paix soit l’apanage de l’ensemble de la République. (…) C’est un régime mixte, il y a des aspects très autoritaires, il y a des aspects tout à fait libéraux. La justice en Ouganda est assez lente, mais elle est indépendante, la presse peut être tout à fait agressive. Et à côté de cela, le président ne cache pas que si on ne l’élisait pas, il serait quand même resté au pouvoir… »