Le président de la FPA, l’association qui représente pas moins de 400 médias étrangers, a donc été sommé de s’expliquer devant des parlementaires israéliens, mais aussi des représentants du gouvernement et de l’armée.
Ce qu’on reproche à la presse étrangère ? Avoir une couverture « biaisée » de la vague de violences actuelles, qui « délégitimiserait l’action du gouvernement dans sa lutte contre le terrorisme ». Faux, rétorque la FPA, « les journalistes étrangers couvrent les deux côtés » du conflit, israélien et palestinien.
La colère des autorités israéliennes est venue d’un titre malheureux du site de CBS sur une récente attaque à Jérusalem, les victimes israéliennes n’avaient pas été mentionnées. Le titre a été corrigé, mais le gouvernement israélien a jeté l’opprobre sur toute la presse étrangère, menaçant de révoquer les cartes de presse de journalistes « négligents ».
Les frictions entre le gouvernement israélien et les médias étrangers ne sont pas nouvelles. Cette fois, le président de la FPA n’a pas hésité à évoquer une « piètre chasse aux sorcières ».