« C'est une étape importante ». Voilà la petite phrase lâchée par de nombreux candidats à la sortie de la Cour constitutionnelle lundi au premier jour de la visite médicale. Car au Bénin, un certificat établi par un docteur ne suffit pas.
Les prétendants à la magistrature suprême doivent se soumettre à un contrôle médical approfondi organisé par la Cour constitutionnelle. Cinq médecins, parmi lesquels un spécialiste de médecine interne, un cardiologue et un psychiatre, qui ont prêté serment vendredi dernier, vont évaluer l'état de santé physique, moral et psychologique des présidentiables.
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Les candidats, répartis en trois groupes, font des prélèvements de sang et d'urine et doivent se rendre à tour de rôle au CNHU de Cotonou et dans un centre d'imagerie médicale. Au vu de leur nombre, cela devrait durer trois jours.
Et l'examen des tests par le collège de médecins risque de prendre un peu de temps. D'après les informations recueillies auprès de la haute juridiction, la liste des candidatures validées devrait être disponible au plus tôt en fin de semaine.