Dans leur lettre, les partis d'opposition rappellent que le 8 septembre dernier, la Cour constitutionnelle elle-même avait appelé à ce que le calendrier électoral jugé intenable soit révisé et qu'un nouvel échéancier soit publié au plus vite.
Mais plus d'un mois plus tard, toujours rien. Pire, le premier scrutin, l'élection des députés provinciaux qui devait avoir lieu à la fin de la semaine a été reporté sans nouvelle date.
Résultat, cette dizaine de partis s'inquiètent et menacent de mobiliser la population. Ils avancent aussi avoir mené campagne et payé 50 000 dollars pour leur liste de candidats.
Enfin, de ce premier scrutin dépend ensuite l'élection des gouverneurs et des sénateurs désignés par les députés provinciaux. Deux scrutins attendus depuis 2011.
Mais du côté de la Commission électorale, on rappelle que la priorité dans l'immédiat est d'avoir un nouveau président à la tête de l'institution après sa démission il y a une semaine.
Enfin selon la Céni, il est inutile de publier un nouveau calendrier électoral tant qu'il n'y a pas un consensus, un accord au sein de la classe politique congolaise sur quels scrutins organiser en priorité. Quant aux moyens d'obtenir ce consensus ? Voilà une question à laquelle la Céni se garde bien de répondre.