La majorité avait jeté son dévolu sur un ancien haut magistrat, Luhonge Kibinda Ngoyi, pour postuler à la première vice-présidence du bureau de l'Assemblée nationale.
Mais, défiant le mot d'ordre de cette famille politique, un autre membre de la même composante, le diplomate Henri Thomas Lokondo, s'était également positionné pour ce même poste comme candidat indépendant.
Au total, 441 votants. Et à l'issue du scrutin, c'est bien Luhonge Kibinda Ngoyi qui a été élu avec 270 voix contre 169 pour Thomas Lokondo et deux bulletins blancs.
Henri Thomas Lokondo, le perdant, a dit avoir voulu passer un message. « C’est un signal fort. C’est-à-dire qu’il faut que la démocratie parte de la base dans chaque famille politique, dans chaque parti politique. Ce qui fera que finalement, elle puisse se consolider au niveau de toute la nation. Ça veut dire également qu’il ne faut pas qu’il y ait une sorte de dictature dans une famille politique où il n’y a pas de débat », estime-t-il.
Au cours du même scrutin a été désigné le rapporteur du bureau de l'Assemblée nationale. Un poste qui revient désormais à Berocan Keraure, élu de l'Ituri. Les postes de premier vice-président et de rapporteur de l'Assemblée nationale avaient été laissés vacants par des membres du G7 qui avaient démissionné après leur exclusion de la majorité.