Il devra encore prendre patience et continuer à vivre dans sa prison à La Haye en attendant d'être fixé sur son sort en novembre prochain. La demande de remise en liberté de Laurent Gbagbo a été rejetée par les juges de la Cour pénale internationale. Une décision politique, clament ses avocats. « Nous sommes convaincus que la CPI est dans une logique politique ! Il s'agit d'écarter à jamais l'individu, assure à RFI Me Toussaint Dako. Je pense que l'aspect politique n'est plus caché. Les choses sont claires ! »
Quant à la CPI, elle assure que ses décisions ne sont ni dictées ni liées à la situation politique intérieure des Etats. « Il n'y a aucune considération d'ordre politique prise en compte dans les jugements des juges de la CPI, rétorque Fadi Abdallah, porte-parole de la CPI. En l'état actuel, les juges considèrent qu'il faut maintenir M. Laurent Gbagbo en détention, dans l'attente de l'ouverture du procès. Les questions liées à la politique nationale sont des questions liées aux autorités nationales, pas à la CPI. »
Le procès de l'ancien président ivoirien devrait se tenir en novembre prochain à La Haye.
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