Après avoir chanté l'hymne du parti, Alexandre Barro Chambrier, ancien ministre du Pétrole d'Ali Bongo a pris la parole. Il a lu une déclaration dans laquelle, ses amis et lui, disent tout le mal qu'ils pensent des hommes de mains du président.
« Les profito-situationnistes aux chaussures enfoncées dans la boue des chemins tortueux de l’enrichissement astronomique sans cause. Un petit groupe à la légitimité politique douteuse, et à la compétence technocratique toujours attendu. »
Dans l'après-midi, les proches d'Ali Bongo incriminés ont désigné Denise Makamne pour donner la réplique. Elle a plutôt été conciliante : « Nous sommes au-delà de ces petites positions. Nous ne sommes pas là pour nous opposer aux députés. »
Les frondeurs persistent, ils ne quittent pas le PDG, le Parti démocratique gabonais au pouvoir depuis 47 ans. Ils ont décidé de créer en son sein un courant politique dénommé « Héritage et Modernité ». Et pour éviter de couler le parti, ils demandent à Ali Bongo de convoquer urgemment un congrès extraordinaire.