Ce mardi, la défense a appelé son dernier témoin, une fonctionnaire des services de probation. Celle-ci a été longuement interrogée par le procureur Gerrie Nel. A l'en croire, à cause de son handicap, Oscar Pistorius n’aurait pas sa place en prison. Elle estime que l’accusé devrait plutôt être placé en résidence surveillée pendant quelques années. Une peine de prison pourrait « briser le sportif ». Privé de ses prothèses et vulnérable, Oscar Pistorius risquerait ainsi, selon elle, de subir les sévices de ses co-détenus.
De plus, même si l’athlète était autorisé à garder ses prothèses en prison, il resterait tout de même très exposé. La fonctionnaire des services de probation a par ailleurs expliqué que d’autres détenus pourraient les lui voler. « On ne peut pas les coller avec de la glue », a-t-elle insisté.
Mais le procureur Gerrie Nel a repoussé ces arguments. L’accusation compte bien montrer que l’athlète peut être incarcéré malgré son handicap dans une cellule individuelle, par exemple.
Cette audience a également révélé qu'Oscar Pistorius verse 430 euros par mois à la famille de Reeva Steenkamp depuis le drame. Leur avocat a immédiatement réagi. Il affirme qu’il s’agissait d’une aide provisoire, avant d’ajouter que les parents de Reeva Steenkamp ont désormais les moyens de rembourser cette somme « jusqu’au dernier centime ».