Pour tenter de convaincre la juge, la défense a de nouveau insisté sur la sensibilité d’Oscar Pistorius. Appelée à la barre, sa psychologue personnelle a décrit un homme dévasté, conscient d’avoir tout perdu. Selon elle, le sportif assume ses responsabilités dans la mort de Reeva Steenkamp. Il serait rongé par les remords et la culpabilité.
Egalement appelé à témoigner, l’ancien manager d’Oscar Pistorius. Celui-ci a insisté sur l’altruisme de l’athlète qui était engagé dans de nombreuses actions caritatives.
Pour prouver que l’accusé n’a pas sa place en prison, la défense a également fait appel à un fonctionnaire des services correctionnels sud-africain. Celui-ci recommande qu’Oscar Pistorius soit placé en résidence surveillée pendant trois ans et qu’il effectue des travaux d’intérêt général seize heures par mois. Une peine qui devrait être assortie, selon lui, d’une interdiction de posséder des armes à feu.
Le procureur a cependant balayé cette recommandation jugée « choquante » et « inapropriée ». Le parquet entend, au contraire, réclamer la peine de prison maximale.