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Au Burkina Faso, après l'échec du dialogue, chacun accuse l'autre d'être à l'origine du blocage politique. Apres l’opposition, la majorité a organisé une conférence de presse pour donner son avis autour des responsabilités de l’échec du dialogue inclusif initié par le président Blaise Compaoré. Un dialogue qui était censé apporter une solution à l’épineux débat d’une révision constitutionnelle. Après seulement quelques séances de discussions, le dialogue s’est en effet achevé sans même que les sujets de fond soient abordés. Et pour le parti au pouvoir, c’est bien « l’intransigeance de l’opposition » qui est à la base de l’échec du dialogue. Toutefois elle se dit toujours ouverte à toute autre initiative de dialogue. Alain Yoda, président du groupe parlementaire des Congrès pour la démocratie et le progrès, le parti au pouvoir, répond aux questions de RFI.