L’Ouganda vient de voir ses réserves d’hydrocarbures réévaluées de 85%. Kampala a confirmé, le vendredi 29 août, la présence de gisements de gaz naturel dans la région du lac Albert, frontalier de la RDC, où du pétrole avait déjà été trouvé en 2006.
C'est une aubaine pour ce petit pays. Avec 3,5 milliards de barils dont 1,75 milliards recouvrables, l’Ouganda prévoyait déjà que le pétrole lui apporterait une rallonge budgétaire de 2 milliards de dollars par an. Grâce à sa future raffinerie, le pays envisage d’être autosuffisant en énergie pendant 20 ans et compte exporter son surplus grâce à un oléoduc.
Perspectives à la hausse
Aujourd’hui Kampala disposerait en fait de 6,5 milliards de barils et peut revoir toutes ces perspectives à la hausse. Si le gouvernement a, d’ores et déjà, annoncé qu’il investirait massivement dans les infrastructures, l’or noir ne coule pas encore dans le pays et la mise en production est prévue pour 2017.
Trois compagnies exploiteront les premières réserves : l’américain Tullow, le chinois CNOOC et le français Total. Rappelons enfin que, de source officielle, 60% du bassin prometteur du lac Albert reste encore inexploré.