La principale information diffusée après l’audience de ce lundi est que l’enquête est désormais bouclée. La cour a donné rendez-vous aux différentes parties début septembre pour l’audition des témoins dans cette « affaire des cochons », comme l’a surnommée la presse ougandaise.
Les faits remontent à fin juin. Les deux hommes aujourd’hui poursuivis, parviennent alors à déjouer la garde du Parlement et relâchent devant l’institution deux cochonnets peints en jaune, la couleur du parti au pouvoir.
Message contre la corruption
Ils protestent, disent-ils, contre la corruption des députés. D’ailleurs, des slogans accrochés aux animaux mentionnent « Mpigs » qu’on pourrait traduire par « députés cochons ».
L’affaire avait beaucoup fait rire les Kampalais, mais n’a pas plu aux autorités. Les protestataires ont été arrêtés avant d’être relâchés sous caution. Ils sont aujourd’hui poursuivis pour interruption des activités des députés, intrusion criminelle et complot visant à introduire des cochons dans le Parlement.
Quant aux porcelets, aux dernières nouvelles ils étaient toujours aux mains de la police. Celle-ci les avait d’abord examinés au titre de potentiels matériaux terroristes. La justice devrait s’en servir comme pièces à conviction.