À la barre, un homme qui se présente comme un membre de la police sud-africaine. Il dit avoir infiltré le groupe de Congolais après avoir reçu des informations selon lesquelles ils se livraient à des activités illégales. Le policier s’est fait passer pour un mercenaire prêt à les aider dans leur projet de tentative de coup d’Etat. Il a ainsi pu récolter des preuves accablantes.
Pour la défense le récit de ce témoin principal ne tient pas debout. Le projet de tentative de coup d’Etat est flou, mal construit. Le groupe aurait cherché à acheter des armes, mais pas de munitions. Il souhaitait s’emparer de la ville de Bukavu, dans l’est de la RDC, mais il n’avait aucune information sur le nombre de soldats présents dans la région.
Promesses financières
Pour la défense, ce ne sont pas les accusés qui ont approché le faux mercenaire, mais plutôt l’inverse. La défense suggère que les accusés ont été entraînés et piégés par ce policier. Soit parce qu’ils n’étaient pas au courant du projet de coup d’Etat, ou bien parce qu’ils se sont laissé appâter par des promesses financières. Le faux mercenaire leur ayant promis des sponsors financiers.
Ce vendredi dans la matinée, la défense doit reprendre l’interrogatoire de ce policier, principal témoin de l’accusation.