L'inquiétude des proches des lycéennes enlevées par Boko Haram

Il y a trois mois, près de 200 lycéennes étaient enlevées dans l'État du Borno, au Nigeria, par Boko Haram. Le président Goodluck Jonathan a annoncé la création d’un fonds d’aide aux victimes du mouvement islamiste, et l'envoi de troupes supplémentaires dans la région de Borno. Mais ces mesures ne suffisent pas à rassurer les proches des lycéennes enlevées.

Alors que les familles désespèrent de voir revenir leurs filles enlevées par Boko Haram, le président Goodluck Jonathan a annoncé la création d’un fonds d’aide aux victimes de la secte islamiste. Ce fonds fait partie de la « Presidential Initiative in the North East », l’Initiative présidentielle pour le nord-est du Nigeria.

Le président et le parti au pouvoir semblent multiplier les déclarations pour contrer les critiques et reproches d’inaction face à Boko Haram. Mais ces efforts ne suffisent pas à persuader l’opinion que les filles vont enfin être libérées.

Angus est l'oncle par alliance de l’une de ces jeunes femmes. Il témoigne sur RFI.

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