Parmi les réformes proposées : la séparation des pouvoirs exécutifs législatifs et judiciaires figure en tête de liste, comme la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux. Le groupe de réflexion Nabni, composé d’experts et d’économistes, a axé ses propositions sur une meilleure gouvernance et la fin de l’économie basée sur la rente pétrolière.
« S’il y a une mesure à retenir, c’est celle de limiter l’usage de la rente et de figer en quelque sorte une partie de cette rente par voie constitutionnelle pour les générations futures », explique Abdelkrim Boudra, le porte-parole de Nabni.
Plusieurs partis ont boycotté ces consultations
Reste à savoir quelle proposition décidera de retenir le pouvoir. Plusieurs partis ne croient pas qu’il y ait une véritable volonté de changement au plus haut sommet, et c’est pour ça qu’ils ont boycotté ces consultations à l’image du MSP, un parti islamiste, et de son président Abderrazak Makri : « On a considéré que ces concertations ne sont pas sérieuses et que c’est un comportement politique du pouvoir algérien, juste pour occuper la scène politique, sans pour autant donner une véritable chance au changement ».
Pour le MSP et quatre autres partis regroupés au sein d’une même coalition, le changement ne peut se faire que par une transition démocratique. Cette opposition dit avoir la certitude que l’impasse dans laquelle se trouve le pays mènera forcément vers l’effondrement de l’Etat.