Le rapport des quatre psychiatres est formel. Oscar Pistorius ne souffrait d’aucun trouble mental ou d’infirmité qui l’aurait rendu pénalement irresponsable de son acte. Le procès peut donc continuer. Cependant, l’athlète a été examiné pendant un mois afin de déterminer s’il souffrait par ailleurs de troubles anxieux généralisés susceptibles d'avoir contribué à son geste. Anxieux de nature, il aurait pu se sentir menacé, aurait paniqué et tiré. Si ces troubles sont confirmés par les psychiatres, Pistorius pourrait alors bénéficier de circonstances atténuantes.
Son médecin à la barre
Néanmoins, ni la juge, ni la défense n’ont eu le temps de lire en détail le rapport qui a été rendu ce week-end. Les conclusions n’ont donc pas encore été abordées et entre-temps, l’audition des témoins de la défense continue. Ce lundi matin, c’est le médecin qui a amputé Oscar Pistorius à l’âge de 11 mois, et qui le suit depuis, qui a témoigné. Il doit évoquer la vulnérabilité physique de son patient et son impossibilité à se déplacer rapidement sans ses prothèses. Cet après-midi, c’est un expert en acoustique qui est attendu à la barre. Il doit remettre en cause le témoignage des voisins qui avaient déclaré avoir entendu une femme crier au milieu de la nuit.