Procès Pistorius: le rapport des psychiatres pourrait tout changer

En Afrique du Sud, le procès d'Oscar Pistorius doit reprendre ce matin. L'athlète est accusé d’avoir volontairement tué sa petite amie en février 2013. Son procès, qui a débuté en mars, a été suspendu un mois, le temps d’effectuer une évaluation psychiatrique du champion. Une évaluation qui pourrait changer beaucoup de chose dans son procès.

Le rapport des quatre psychiatres est attendu ce matin sur le bureau du juge. Oscar Pistorius a été examiné pendant un mois pour déterminer s’il souffre de troubles anxieux. Le mois dernier, sa défense a produit le témoignage d'une psychologue le disant affligé d'un trouble anxieux généralisé depuis l'enfance, pouvant partiellement expliquer son geste.

Pistorius est accusé d’avoir sciemment tiré sur sa petite amie. Lui affirme l’avoir prise pour un cambrioleur. Et pris de panique d’avoir tiré. Le parquet a estimé que le témoignage tardif de cette psychologue est une stratégie pour permettre à l'athlète de fuir ses responsabilités. Il a donc demandé une contre-expertise. D’où la suspension du procès pendant un mois.

Les conclusions des experts psychiatriques sont donc cruciales et pourraient radicalement modifier le cours du procès. Soit ils rejettent l’évaluation de la psychologue et le procès suit son cours. Soit ils confirment les troubles d’anxiété, auquel cas Pistorius pourrait bénéficier de circonstances atténuantes. Dernière possibilité : ils jugent Pistorius pénalement non responsable de ses actes. Le procès pourrait alors être suspendu et l’athlète interné en asile psychiatrique.

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