« Depuis 2008, nous avons vu l’ANC de Jacob Zuma ! Une ANC corrompue ! Une ANC pour une élite qui a des connexions !»
Une publicité du principal parti d’opposition l’Alliance Démocratique qui dénonce la corruption, la violence policière, et les pertes d’emplois. Ce spot a été censuré par la télévision publique qui estime qu’il incite à la violence contre la police.
L’opposition dénonce une mainmise du gouvernement et de l’ANC sur les médias et a porté plainte auprès des autorités audiovisuelles. Depuis, la vidéo a été vue plus d’un demi-million de fois sur les réseaux sociaux.
Un SMS contre la corruption
L’Alliance Démocratique attend également un verdict de la Cour suprême au sujet de sa campagne électorale par SMS. Un SMS envoyé à des millions d’utilisateurs de téléphone portable, avec le message suivant : « Zuma a volé votre argent, 16 millions d’euros pour construire sa maison. Le 7 mai, votez contre la corruption ».
L’ANC a porté plainte. On attend le verdict dans les jours à venir. Mais dans les deux cas, ces affaires ont relancé le débat sur la liberté d’expression.