Les partis de l'opposition dénoncent la démarche solitaire du gouvernement dans l'élaboration de ce projet de loi. Un projet qui prévoit sept représentants du gouvernement sur treize membres. Ce déséquilibre émeut l'Alliance des forces démocratiques de Côte d'Ivoire qui souhaite une commission équilibrée et impartiale en s'inspirant notamment des recommandations du NDI, le National democratic institute.
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Pour créer la confiance entre tous les acteurs pour une sortie définitive de la crise, il faut une parité dans les représentants. L'Alliance en propose quatre pour chaque entité : le parti au pouvoir, l'opposition et la société civile. Ces 12 membres choisissent ensuite un président qui n'est pas issu de leurs rangs.
L'Alliance espère être entendue par le gouvernement. Un souhait repris par Doudou Diène, l’expert de l'ONU sur les droits de l'homme en Côte d'Ivoire, qui demande qu'une consultation élargie des partis de l'opposition et de la société civile soit organisée au sujet de ce projet de loi, pour « empêcher le pays de tomber à nouveau dans la crise ».