Ali Benflis a déposé sa candidature ce mardi 4 mars auprès du Conseil constitutionnel accompagné de son staff et d’un fourgon dans lequel il avait entreposé les cartons qui contenaient les formulaires de parrainages. C’est d’ailleurs à propos de ces formulaires que l’ancien chef du gouvernement à pris la parole devant les journalistes.
Le candidat à l’élection présidentielle a dénoncé la fraude : « Si la justice était indépendante, il y aurait eu des plaintes contre X par milliers ». Ali Benflis a expliqué que, dans certaines communes, des formulaires de parrainages étaient remplis en copiant des registres d’état civil.
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Six candidatures officialisées par le dépôt des parrainages
Ces derniers jours, plusieurs candidats ont déjà dénoncé la falsification de documents ou la corruption organisée pour l’obtention de ces formulaires. Pour le moment, six candidats ont déposé leur dossier dont le président sortant Bouteflika et la seule femme candidate : Louisa Hanoune, la chef du parti des travailleurs.
Le Conseil constitutionnel a donné les derniers rendez-vous ce soir. On attend par exemple Rachid Nekkaz, le Franco-Algérien avait été candidat à l’élection présidentielle en France. Les candidats sauront s’ils sont retenus par le Conseil dans deux semaines.
Bouteflika critiqué par la presse
Au lendemain de la déclaration de sa candidature devant le Conseil constitutionnel, la presse étrille Abdelaziz Bouteflika. Le journal Liberté s'interroge ce mardi sur le nom du médecin qui lui a délivré le certificat médical obligatoire pour toute candidature. Le caricaturiste Dilem a croqué le chef de l'Etat en fauteuil roulant. « La victoire de Boutef ne fait aucun doute », écrit le dessinateur.
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