L’accusation pense que le portable d’Oscar Pistorius contient des informations cruciales au dossier : des messages envoyés ou reçus datant du 14 février 2013, la nuit où sa petite amie a été tuée. Le contenu du téléphone n’a pas encore été entièrement analysé puisque l’athlète prétend avoir oublié les codes d’accès de certaines applications de son iPhone.
Trois hauts gradés de la police sud-africaine sont donc partis cette semaine pour la Californie. Direction le siège d’Apple, le fabricant d’iPhone. Après de nombreux délais bureaucratiques, la police sud-africaine a obtenu un arrêt d’une cour californienne obligeant Apple à déverrouiller certaines applications sur le téléphone.
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L’accusation cherche des informations soutenant la thèse selon laquelle il s’agit d’un meurtre prémédité. Alors que l’athlète affirme au contraire avoir agi par autodéfense, croyant tirer sur un cambrioleur.
Selon la presse, les officiers de police sont partis lundi et devraient rentrer ce dimanche, la veille de l’ouverture du procès. Parmi eux, un responsable de l’analyse des données des téléphones portables auprès des Hawks, la police criminelle sud-africaine.