Seule une partie de la carcasse du matatu, l'autobus, tient encore. Le reste a été réduit en poussière, et plusieurs véhicules qui se trouvaient aux alentours, dans les embouteillages, ont été calcinés.
À première vue, les dommages, importants, font pencher pour un engin explosif improvisé positionné à l'intérieur du véhicule, plus qu'à une grenade. Très vite, alors que des foules se formaient, les routes autour de l'attentat ont été fermées par la police kényane, qui a dû tirer des gaz lacrymogènes pour disperser les curieux.
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L'explosion a eu lieu sur Juja road dans le quartier de Pangani, vers 18 heures. Situé à l'est de Nairobi, Pangani abrite un commissariat réputé pour mener régulièrement des rafles dans la zone, ciblant principalement des personnes d'ethnie somali, nombreuses dans la zone.
Plus d'une vingtaine de personnes ont été admises dans les hôpitaux des environs. L'attaque n'a pas été revendiquée. Vendredi, une personne a été tuée dans une double attaque à la grenade dans la ville de Wajir, dans le nord-est du pays.