Avec notre envoyé spécial à Antananarivo,
« Pacifique, libre, équitable et juste ». Voila les premières conclusions des observateurs de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC). La question des financements des campagnes des candidats, parfois colossaux, a ensuite été posée. Dans certains cas, on parle de dizaines de millions de dollars.
La chef de la mission de la SADC, Netumbo Nandi Ndaitwah, les juge transparents : « Concernant le problème du coût des élections à Madagascar, ce que nous avons appris, c'est que le financement des candidats et des partis politiques est régi par la loi et c'est cette loi que tout le monde doit respecter ».
Dans la foulée de la conférence de la SADC, ce sont les observateurs de l'Union européenne qui ont entamé la leur dans le batiment d'en face. Après avoir évoqué les problèmes de distribution des cartes électorales, Maria Munez, la chef de la mission, a abordé ces questions de financement : « L'impossibilité d'établir une traçabilité de la provenance des fonds destinés aux activités électorales est un élément qui obscurçit la transparence nécessaire pour les campagnes électorales. »
Ces problèmes soulevés, la SADC et l'Union européenne ont néanmoins indiqué qu'ils ne remettaient pas en cause les résultats, toujours attendus, du premier tour de cette élection présidentielle.
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