L’ancien président Didier Ratsiraka s’attaque une fois de plus au processus électoral, estimant que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue des élections. Selon lui, il faut organiser un nouveau dialogue entre les acteurs de la crise. A la clé, Didier Ratsiraka promet de l’argent, beaucoup d’argent, la venue d’investisseurs étrangers, des dons de riz, d’huile, de sucre, l’augmentation des salaires.
A deux semaines de la présidentielle, peut-il changer le cours des choses ? « Non », affirme Jean-Eric Rakotoarisoa, enseignant en droit et analyste politique. Non, car le processus politique et technique, certes imparfait, est sur les rails. La parole de l’ancien président est toutefois écoutée. Sa précédente émission télévisée avait d’ailleurs été très suivie. L’homme fascine toujours par sa maîtrise du verbe et son charisme. Mais selon Jean-Eric Rakotoarisoa, « Didier Ratsiraka se fait des illusions sur son influence sur la population ».