Le Timor et la Guinée-Bissau partagent un parcours historique identique. Tous les deux se sont libérés par les armes et ont tous connus des périodes postindépendance difficiles émaillées par des soubresauts politico-militaire parfois très violents. Dans les année 80, Bissau avait entrainé et soutenu des guérilleros du Front révolutionnaire pour la libération de Timor Oriental ( Fretilim) que dirigeait Xanana Gusmao.
Parmi les combattants formés à Cuméré à 35 km de Bissau, José Ramos Horta, l'actuel représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Guinée-Bissau. Trente ans après, Dili apporte sa solidarité. La Guinée-Bissau étant confrontée à d'énormes problèmes de stabilité politique et économique. Xanana Gusmao RM
Le Premier ministre de Timor a, dans sa valise, deux dossiers importants. Le premier est une ligne de crédit dont le montant et les conditions d'accès n'ont pas été révélés. Xanana Gusmao apporte également l'expérience de son pays en matière de résolution de conflit. Sa rencontre avec les chefs militaires ce lundi permettra de définir la recette timorienne pour guérir la Guinée Bissau du mal dont elle souffre depuis plusieurs décennies.
Une semaine après les manifestations, Khartoum commence à juger les contestataires. Plusieurs inculpés ont été condamnés à des peines de prison. De son côté, la société civile s’organise et demande des comptes concernant le nombre de victimes et la responsabilité des auteurs. Elle réclame la libération des prisonniers.