Réformer l’armée et la police, le secteur des finances mais aussi améliorer la gouvernance de la république démocratique du Congo (RDC), voilà quelques-uns des engagements de Kinshasa pris à Addis Abeba en février 2013. Samedi matin, les quinze pays membres du Conseil de sécurité ont choisi d’assister à la clôture des concertations nationales. Ce forum, qui, pendant trois semaines, a réuni parti au pouvoir et l'opposition.
Une façon d’encourager ce dialogue politique et la promesse de réformes démocratiques faites par le président Kabila. Le pays est sur la « bonne voie » a affirmé un diplomate en marge de la visite, mais il faut aller plus loin.
Accélérer le processus
Accélérer le processus c’était aussi le message distillé pour les pourparlers de paix entre le pouvoir congolais et la rébellion du M23, bloqués depuis des semaines. Il faut retourner à la table des négociations, a insisté la délégation. La solution ne peut être que politique.
Après Kinshasa, les quinze pays membres se rendent ce dimanche 6 octobre à Goma dans l’Est avant de rejoindre Kigali; Une étape qui pourrait être plus délicate. Le Congo voudrait voir les Nations unies sanctionner son voisin rwandais pour son soutien au M23. Mais en face, difficile pour le Conseil de sécurité de condamner l’un de ses membres.