C’est des mains de Aubin Minaku, le président de l'Assemblée nationale, accompagné de son collègue du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, que Joseph Kabila a reçu la synthèse des travaux des concertations nationales.
Grande satisfaction du président de la République qui a annoncé par la même occasion des mesures importantes dans un bref délai, mesures qui seront avant tout politiques : « Face aux enjeux de l’heure, vous estimez qu’il ne faut pas sacrifier les impératifs de la pacification et du développement accéléré du pays sur l’autel d’une orthodoxie démocratique qui voudrait que la majorité tienne la minorité éloignée de la gestion de la chose publique. »
« Dépasser les clivages »
Et comment les participants aux concertations ont-ils interprété la réaction du chef de l’Etat ? François Muamba, chargé du suivi des accords pour la paix dans les Grands lacs : « L’amour du pays n’est pas que dans un camp. [Il faut] que nous puissions dépasser nos clivages souvent superficiels et habituels, pour faire de la gouvernance de la République démocratique du Congo l’affaire de tout le monde. »
Le député de la majorité Henri-Thomas Lokondo annonce déjà un gouvernement d’ouverture. Bernadette Nkoy Mafuta, sénatrice du Mouvement de libération du Congo (MLC) conseille elle la prudence : « Une bonne décision mais dans l’application, voyons ce que le président va nous donner le jeudi quand il appellera le Congrès. »
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