Ce samedi soir, dix-neuf personnes au total ont été arrêtées par les gendarmes.
Et devant la gendarmerie, on a pu parler à des membres de la famille de plusieurs personnes arrêtés. Elles dénoncent des interpellations « arbitraires », selon leurs termes, et au moins l'une d'elles a fait appel à un avocat, qui ne pouvait toujours pas aller rencontrer son client, plusieurs heures après son interpellation.
Deux théories s'affrontent sur le mode opératoire des arrestations : certains habitants disent que les gendarmes vérifient les téléphones portables des passants et arrêtent tous ceux qui ont des photos des émeutes ou des lynchages. L'autre version, c'est celle de la gendarmerie, qui dit qu'elle arrête les suspects, sur dénonciation.
Ce samedi soir, le couvre-feu a été maintenu malgré le fait que la journée a été calme.