Ban Ki-moon a consacré la majeure partie de son passage éclair à Goma à l’hôpital Heal Africa, où l’on soigne les femmes victimes de violences sexuelles. A chaque reprise des hostilités, comme ces derniers jours, de nouvelles patientes arrivent. « Nous avons identifié huit cas hier (mercredi 22 mai, ndlr). C’est assez exceptionnel, cela dépasse un peu le nombre que nous avons toujours reçu. Et cela, c’est juste sur un seul jour », explique le docteur William Bonané.
« Ne pas arrêter l'aide en attendant que la paix revienne »
« Il faut que cela s’arrête », a martelé Ban Ki-moon. Comme il l’a fait mercredi à Kinshasa, le secrétaire général des Nations unies a assuré que l’ONU va renforcer son action. Il prévoit l’entrée en scène de la nouvelle brigade d’intervention « dans un à deux mois ».
A ses côtés, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, s’est déclaré très impressionné par la visite de cet hôpital. « Les femmes dans cet hôpital sont la raison pour laquelle on ne peut pas arrêter l’aide en attendant que la paix revienne », a-t-il déclaré.
Après une brève rencontre avec la presse, Ban Ki-moon et sa délégation se sont rendus à Kigali, pour une nouvelle étape au Rwanda.