Le nom du président Jacob Zuma a été utilisé par les Gupta, mais le chef d'Etat n'y est pour rien. C'est ce qu'a assuré Jeff Radebe, le ministre de la Justice. Selon lui, d'après les premiers résultats de l'enquête, la famille Gupta a d'abord demandé l'autorisation d'atterrir au grand aéroport civil de Johannesburg. Mais elle n'a pas obtenu de permis, car l'atterrissage du jet privé, qui transportait près de 200 invités, aurait perturbé le trafic.
Les Gupta ont alors fait appel à un diplomate indien. Ce dernier aurait menti et assuré qu'une délégation officielle indienne venait assister au mariage et, grâce à ses contacts, il aurait obtenu la permission d'utiliser la base militaire de Waterkloof, sans que l'ambassade d'Inde ne fasse de demande officielle, comme le veut le protocole.
Selon le ministre sud-africain, cette autorisation a donc été délivrée grâce à de fausses informations, grâce à l'abus de privilèges et à la collusion entre certains diplomates sud-africains et indiens.