La famille Gupta a tenu à présenter des excuses publiques à « tous ceux qui ont été affectés par l'affaire : aux gouvernements sud-africains et indiens, à la population sud-africaine et tout spécialement aux invités du mariage ». Dans un communiqué, Atul Gupta a précisé que la famille a simplement « voulu offrir à sa fille Vega un mariage inoubliable sur le sol sud-africain ».
L'enquête continue, les têtes tombent
Les Gupta assurent vouloir maintenant aider les enquêteurs. Car le ministre de la Justice a promis que l'on « retrouvera celui ou ceux qui ont donné l'autorisation » à l'Airbus privé de la famille Gupta d'atterrir sur la base militaire de Waterkloof.
En attendant, les sanctions continuent de tomber. Après la suspension, vendredi 3 mai, de cinq hauts fonctionnaires sud-africains, ce sont neuf policiers qui ont été arrêtés, ce samedi. Ils sont accusés d'avoir escorté sans autorisation des invités au mariage, en portant leurs armes de service, dans des véhicules de location équipés de sirènes de la police, de gyrophares et de fausses plaques d'immatriculation.