Un soldat français a été tué, ce lundi 29 avril en début d’après-midi, dans le nord-est du Mali. Le véhicule léger dans lequel il se trouvait a sauté sur un engin explosif entre Tin Zaouaten, situé en Algérie, et Boughessa, au Mali, à l'extrémité nord de l'Adrar des Ifoghas. Deux autres soldats ont été blessés « sérieusement » dans l’explosion, mais, précise le ministère français de la Défense, « leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés ». Les deux soldats blessés ont été évacués à Tessalit.
Sixième français tué depuis le début de l'opération Serval
Le caporal-chef Stéphane Duval, âgé de 32 ans, est le sixième soldat français tué au Mali depuis le début de l’opération Serval, le 11 janvier dernier. Il a été tué alors qu’il était engagé avec son régiment, le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Bayonne, dans une opération de « sécurisation », avec pour objectif de « rechercher et de détruire les groupes terroristes ».
Dans un communiqué de l’Elysée annonçant la nouvelle, ce lundi dans la soirée, le président français a dit sa « grande tristesse » d’apprendre la mort du soldat. François Hollande salue par ailleurs « la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali aux côtés des forces maliennes et africaines », et réaffirme « sa totale confiance pour mener à bien l'ultime phase de leur mission. »
Le retrait progressif a démarré
Si le Parlement français a voté en faveur d’une continuation de l’opération Serval au Mali, le 22 avril, la France n’en a pas moins annoncé la réduction progressive de son engagement sur le territoire malien.
De 4 000, le contingent français doit passer à un millier d’hommes, qui formeront un « groupe du désert », qui interviendra en parallèle aux forces de la Minusma, la force de maintien de la paix créée par les Nations unies, qui doit se déployer à partir de juillet prochain, comme le précisait vendredi sur rfi, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Le retrait progressif des troupes françaises a démarré le 10 avril dernier.