Guerre au Mali : mort d’un quatrième soldat français

Le président français François Hollande a confirmé, ce mercredi 6 mars, la mort d’un quatrième soldat français, tué dans des combats avec des islamistes près de Gao, à une centaine de kilomètres de cette ville. Lors d'une conférence de presse à Varsovie en Pologne, le chef de l’Etat français a également annoncé « une diminution du nombre de soldats » français déployés au Mali « à partir du mois d'avril ».

C’est dans la zone de Tin Keraten, à 100 kilomètres à l’est de Gao, qu’un soldat français a été mortellement blessé, tôt ce mercredi 6 mars au matin. C’est le quatrième militaire français tué au Mali depuis le début de l’opération Serval, déclenchée le 11 janvier. Il était officier de liaison et était en mission avec un régiment malien. Quatre soldats maliens ont également été blessés. Autour de Gao, les patrouilles font face à des groupes jihadistes très mobiles qui les harcèlent quotidiennement.

Au micro de RFI, le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major français, précise les circonstances de la mort de ce soldat français :

Des « chefs terroristes anéantis »

De violents combats se poursuivent dans le nord du Mali où deux offensives ont été lancées. L’une d’entre elles a été lancée dans le massif des Ifoghas - menée par les troupes françaises et tchadiennes - et l’autre, près de Gao.

François Hollande a précisé que la « phase ultime » de l’intervention militaire française au Mali « va durer encore tout le mois de mars » et « à partir du mois d’avril, il y aura une diminution du nombre de soldats français au Mali dès lors que les forces africaines seront en relais, appuyées par des Européens », a ajouté le chef de l’Etat français.

Lors de cette même conférence de presse, François Hollande a également affirmé – sans donner leur nom – que des « chefs terroristes » ont été « anéantis » dans le massif des Ifogas.

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