Mary Robinson a multiplié les contacts lors de sa première journée sur le terrain. Elle a rencontré le président Kabila, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda, la société civile et les leaders religieux.
L’envoyée spéciale de Ban Ki-moon qualifie l’accord international de paix adopté à Addis-Abeba, signé le 24 février dernier, d’« accord de l’espoir ».
Ecoute et franchise
Elle a donné la tonalité générale de sa mission : être à l’écoute, mais aussi savoir s’imposer. « J’ai l’intention de beaucoup écouter, mais aussi d’avoir des discussions franches. Et nous avons eu une discussion franche avec le ministre des Affaires étrangères. J’ai aussi l’intention d’explorer toutes les solutions permettant de mettre fin aux conflits dans la région, et surtout dans ce pays », a déclaré Mary Robinson au micro de Radio Okapi.
Brigade d'intervention
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, voit dans l’arrivée de Mary Robinson la concrétisation de la dernière résolution des Nations unies sur la RDC : celle qui a instauré la brigade d’intervention. « Il a été effectivement décidé du déploiement de la brigade d’intervention pour assurer la protection et la surveillance de la frontière, mais aussi et surtout pour mettre fin à l’existence des forces négatives, des groupes armés, dans notre pays ; en commençant par le plus virulent d’entre eux : le M23 », a insisté le ministre congolais des Affaires étrangères.
Mary Robison poursuit sa visite vers Goma, ce mardi, avant de visiter les capitales voisines des Grands Lacs.