Ils sont cinq « experts » nommés par le président lui-même. Leur objectif est technique : faire en sorte que les propositions du Parlement et du gouvernement soient cohérentes. Ils pourront aussi donner un avis global.
Parmi les membres de cette nouvelle commission, figurent le représentant de l’Algérie pour le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, un professeur d’université, un ancien ministre de la Justice et deux sénateurs proches du président.
Commission-alibi
Une mission technique menée par des proches d’Abdelaziz Bouteflika, c’est ce qui faire dire au journal El Watan, que cette commission n’est qu’un alibi, même si le Premier ministre a affirmé hier qu’elle n’aurait aucune limite. Car la révision de la Constitution sera au final validée ou non par le président.
Hors cette réforme, promise il y a deux ans, doit notamment étudier la question du nombre de mandats présidentiels. En 2008, le président avait déjà fait modifier la Constitution pour pourvoir être réélu l’année suivante. Il avait rendu le nombre de mandats illimité. Et aujourd'hui, ce sont certains partis politiques, qui demandent un retour à deux mandats maximum.
Algérie : Un 4e mandat pour Abdelaziz Bouteflika?
Ce sera notre débat du jour présenté par Nathalie Amar à 18h10 TU sur les ondes de RFI
Avec :
- Wahid Bouabdallah, député, membre du comité central du FLN (Front de libération nationale)
- Akim Aded, ancien élu et membre du FFS (Front des forces socialistes)
- Salim Tamani, journaliste et rédacteur en chef du quotidien algérien Liberté.