A ce jour, à en croire un officier des FAC (Forces armées congolaises), toutes les zones périphériques de l’épicentre des explosions ont été dépolluées. Un des deux cratères situés à l’épicentre même a été totalement traité. Le travail est presque terminé au niveau du deuxième cratère. Sous peu, toute la zone du sinistre dépolluée sera remise aux autorités pour que les opérations de reconstruction des maisons détruites soient lancées.
La venue de l’intendance qui traverse le camp des blindés reliant Mpila aux autres quartiers de la ville sera bientôt ouverte à la circulation, selon cet officier. Depuis quelques temps, des techniciens chinois et autres ouvriers congolais sont à pied d’œuvre sur un chantier de logements sociaux, quelque peu touché par les explosions.
Ce mois d’avril, les populations qui ont fui Mpila pourraient continuer à revenir habiter sous des abris de fortune en attendant les reconstructions. Entre-temps, le gouvernement rassure que le procès des personnes inculpées dans l’affaire des explosions sera organisé avant fin avril.
Au nombre des inculpés figurent quelque vingt-trois militaires. Leurs avocats ont souvent affirmé qu’un procès contre eux n’était pas possible.