Pour l’opposition, 2012 a été une année sombre pour le Congo-Brazzaville

C'est la période des bilans, et au Congo-Brazzaville, l'opposition a pris de l'avance en publiant le sien, hier vendredi 28 décembre. Pour elle, 2012 - marquée notamment par les explosions du 4 mars - a été une année sombre pour le Congo et son peuple. Les prévenus dans cette affaire demeurent en prison neuf mois après. L’opposition appelle à leur libération sans conditions. Pour les opposants, 2013 est néanmoins une année d’espoir.

L’opposition congolaise a pris de l’avance sur le pouvoir en rendant public, vendredi 28 décembre, par la voie de Christophe Moukouéké, un des vice-présidents de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), son message bilan dans lequel elle présente 2012 comme une année noire : « L’année 2012 a été une très mauvaise année pour le Congo et pour le peuple congolais. Elle a été marquée du sceau de la malédiction et a été jonchée tout au long des multiples catastrophes et des morts, des blessés, des disparus et des sinistrés ».

Les opposants ont mis un accent particulier sur l’affaire des explosions du 4 mars en exigeant la libération sans conditions des prévenus qui croupissent actuellement à la maison d’arrêt de Brazzaville : « En dépit de tous les outils d’investigation dont dispose le pouvoir, depuis plus de neuf mois les enquêtes ouvertes n’ont, ni établi les causes véritables des explosions, ni identifié les vrais auteurs, ni même établi les responsabilités. Les partis de l’opposition exigent la libération sans conditions des compatriotes illégalement détenus ».

Le collectif des partis de l’opposition congolaise, qui a dénoncé plusieurs maux qui minent la gestion du pays, a bouclé son message par une note d’espoir : « L’année 2013 qui pointe à l’horizon sera celle de la réhabilitation de sa démocratie, de la réconciliation de ses filles et de ses fils, des états généraux de la nation ».

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